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Etape 3 : Saint Jean de Tholome - Verchaix

3ème étape aujourd'hui, de loin la plus dure de la semaine, la seule à plus de 3000m de dénivelé positif. Elle comporte 3 des plus grands cols haut-savoyards dont la renommée n'est plus à démontrer.

L'enchaînement des étapes commencent à se faire sentir dès le réveil, les premières douleurs apparaissent et les jambes ne semblent plus aussi légères qu'au premier jour. Mais la motivation est toujours présente, d'autant plus que cette étape est en quelque sorte "le juge de paix" de ma semaine. Comme hier, je sui très surpris de voir mes jambes si bien se comporter une nouvelle fois, c'est tellement agréable de rouler dans ces conditions. Beaucoup de cyclistes sur la route ce matin, je trouve ça vraiment sympathique et enrichissant de pouvoir échanger avec eux. Au sommet de la première difficulté, je retrouve ma maman et ma petite sœur venu m'encourager. L'air de rien, cela motive vraiment à se dépasser. Direction les Gets ensuite puis Morzine pour grimper le Col de la Joux Verte. Dans la descente, je me suis fait une copine qui n'était pas en super forme, blessée à la jambe. Mais bon ... il lui en restait 3 donc j'ai pu partir la conscience tranquille. Repas à Morzine vers 14h puis ascension finale et arrivée à Verchaix. Je finis cette belle journée au restaurant avec ma famille et mon parrain et je passe la nuit chez Valérie dans une très belle chambre.

Au niveau des difficultés, cette étape propose 3 cols très difficiles de par leur pourcentage moyen élevé et leur longueur. Je débute ave le Col de la Ramaz (14,2 km à7% via Mieussy), toujours aussi difficile à avaler avec de très forts pourcentages dans la deuxième moitié du col. Une fois arrivé à Morzine, se dresse d'abord le Col de la Joux Verte (12 km à 7% via Morzine). C'est un col que je trouve très cyclique, c'est-à-dire que son profil se découpe en cycle qui se répète : une bonne pente à 8/10% sur 100 à 300m puis une épingle en replat pour respirer et boire une gorgée d'eau. Ces cycles permettent de monter en rythme et rendent cette ascension un peu plus digeste. Le sommet du col est moins difficile mais avec l'enchaînement de la Ramaz, c'est dans ces derniers kilomètres que j'ai le plus souffert de la journée. Enfin, le fameux Col de Joux Plane (10,9 km à 8%), sans doute le col le plus redoutable du département. Les premiers kilomètres sont atroces ! La route s'élève à 9/10/11/12% sans un mètre de replat, la pente ne vous lâche jamais. Après cet intense effort, un petit moment de répit me permet de respirer avant d'attaquer la deuxième partie de l'ascension. La pente oscille alors entre 6 et 10% jusqu'au col de Ranfolly. Je réussi dans cette deuxième partie de monter avec un bon braquet et sur un bon rythme sans trop souffrir. La fin de l'ascension entre le col du Ranfolly et le sommet du col de Joux Plane paraît beaucoup plus calme après ces pentes si raides et le paysage au sommet est grandiose.

Pour conclure, je suis très fier d'avoir pu me tirer de cette journée si difficile sur le papier, la plus dure de la semaine, sans problèmes techniques ou physiques. Enfin une journée sans encombres ! Le plus dur est passé mais de nombreuses difficultés sont encore à venir !

Etape 3 : OK

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