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Etape 4 : Verchaix - Flumet

4ème étape de la semaine ! Fini les arrangements familiaux, désormais et jusqu'à la fin, l'ensemble de mes affaires se trouvent ... sur mon dos. Forcément, cela se ressent dès les premiers kilomètres. Ce n'est plus la même histoire avec 5 kilos de plus sur le dos.

Aujourd'hui, pas beaucoup de choses à raconter, une heure de vélo ce matin pour rejoindre Saint Jean et manger à la maison. Je repars en début d'après-midi, chargé comme une mule (d'affaires ...). Je passe un moment avec 3 jeunes filles, sur les routes de Faucigny, venues me donner du courage pour la journée, avant de filer direction Scionzier pour attaquer le Col de la Colombière. Je finis la journée tard en arrivant à Flumet quelques minutes avant l'orage. Je passe la nuit chez Ludovic et Magalie, un jeune couple extrêmement sympathique et accueillant.

Au niveau des difficultés, 2 sont au programme aujourd'hui. Dans un premier temps, le Col de la Colombière (17,6 km à 6,5% via Scionzier) qui se découpe en 2 parties. La première, entre Scionzier et le Reposoir monte assez tranquillement (8% max), tandis que la seconde, du Reposoir au sommet, est monstrueuse. La pente s'accroît kilomètre après kilomètre. Les 3 derniers à plus de 10%, le long de la montagne, sont extrêmement usants. Alors pas le choix, on se met "tout à gauche" ou presque (30-23), et on s'arrose pour éviter le coup de chaud. Après la descente sur le Grand-Bornand arrive le Col des Aravis (10,3 km à 5,2%). Le col n'est pas franchement difficile mais je connaît une petite défaillance avec la chaleur et la fatigue. Heureusement que les jambes tiennent bon pour finir le boulot. Enfin, j'ai particulièrement apprécié la descente du col vers Flumet. De belles courbes permettent de prendre une belle vitesse et je me paye le luxe de descendre dans l'aspiration d'une Porsche jusqu'à la Giettaz.

Pour conclure, journée piège par excellence après l'étape la plus dure derrière moi, les kilos en plus sur le dos, les gros pourcentages de la Colombière ou encore le temps lourd et la fatigue qui s'accumule. Mais je m'accroche, je serre les dents et je ne suis plus qu'à 3 étapes de réussir mon aventure.

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