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Etape 8 : Avrieux / Briançon

104 km / 5h44 / 2559m D+ / 3 cols répertoriés (Col du Télégraphe, Col du Galibier et Col du Lautaret)

Quelle étape une nouvelle fois ! Les mots manquent pour décrire des émotions aussi fortes, des ascensions aussi mythiques et des paysages aussi grandioses. Le Galibier, un des rois des Alpes ! Perché à plus de 2645m, il est la cible de la journée. Après une petite partie de badminton … Je commence par redescendre la vallée jusqu'à Saint-Michel de Maurienne avant d'attaquer le Col du Télégraphe. Beaucoup de cyclistes, beaucoup de motards venu profiter de cette journée dominicale ensoleillée. Ma remorque attire beaucoup la curiosité ce qui permet d'entretenir mon niveau d'anglais un peu faiblard mais suffisant pour pouvoir échanger avec les cyclistes étrangers.

Petit descente jusqu'à Valloire et le grand moment est arrivé ! Le Galibier mérite sa renommée !

Je finis l'étape avec la descente jusqu'au Col du Lautaret puis jusqu'à Briançon où je suis accueilli chez Yvette et Christian de manière très chaleureuse. Merci beaucoup pour votre accueil et vos bons repas !

Au niveau des difficultés, le Col du Télégraphe (12 km à 7%) est une rampe de lancement coriace avant le Galibier. Il est très important de monter à son rythme afin de ne pas laisser trop de plumes. Puis vient le tour du géant, le Col du Galibier (18,2 km à 7%). Une ascension monstrueuse qui, cumulée avec le Télégraphe constitue une grimpée de près de 35 kilomètres pour seulement 4 petits kilomètres de récupération entre le Télégraphe et Valloire, le pied de l'ascension du Galibier. Les premiers kilomètres sont abordables puis rapidement les grosses pentes se dressent et ne vous lâchent plus jusqu'au sommet. A partir de Plan Lachat, les 8 derniers kilomètres sont tous à plus de 9%, pas de répit ! Mais un paysage hors du commun pour oublier la douleur et se sentir dans un autre monde. J'effectue presque toute la fin de l'ascension en compagnie d'un hollandais très sympathique devenu compagnon de galère. La libération, à 2645 m, après avoir donné toutes ses forces et son énergie dans la bataille, au bout de l'épuisement, en compagnie de tous les autres guerriers. Un moment unique !

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