138 km / 7h19 / 3998m D+ / 4 cols dont 3 répertoriés (Col des Saisies, Cormet de Roselend et Col du Petit-Saint-Bernard)
Quelle étape magique ! Une étape qui m'a beaucoup marqué par sa grandeur, sa difficulté mais surtout sa beauté. Près de 140 km, plus de 7h à pédaler et pour la première fois de ma vie, le passage à plus de 2000m en vélo. Un grand et important moment pour moi. Tous ces efforts intenses et cette fatigue récompensé par des paysages fantastiques … Difficile de retenir ses émotions dans ces moments-là. Définitivement, ce Cormet de Roselend et ce Petit-Saint-Bernard resteront de magnifiques souvenirs ! J'arrive en toute fin de journée à Séez chez Laurence et Didier qui m'ont accueillis de manière très chaleureuse et conviviale. Merci pour tout !
Au niveau des difficultés, une étape référence avec près de 4000m de dénivelé positif. Le Col des Saisies (15,6 km à 5,5%) est un col relativement long mais qui ne présente pas de forts pourcentages ce qui permet de monter en rythme. Puis, viennent ces deux cols majestueux … Le Cormet de Roselend (20,3 km à 7%), un col très long, d'autant plus lorsqu'un éboulement bloque l'entrée du col au départ de Beaufort et qu'une déviation est obligatoire par un petit hameau au dessus de la ville. Une montée très épuisante avec une première partie en pente constante à 8% avec peu de répit. On arrive ensuite au Col de Méraillet au niveau du lac de Roselend qui propose un panorama exceptionnel. Les pentes se font plus douces, sûrement pour permettre d'admirer comme il se doit ce point de vue remarquable. Enfin, les derniers kilomètres se font de nouveau dans le dur avec la pente qui se durcit à nouveau, toujours dans des environnements fantastiques. Pour finir la journée, le Col du Petit-Saint-Bernard (29,7 km à 4,8%), très très long, presque trop ! En revanche, je l'ai trouvé particulièrement "facile" pour un 2000. La pente reste constamment entre 5 et 6% tout le long de l'ascension, des pourcentages vraiment agréables. Le paysage après la station de la Rosière sont magnifiques et font oublier la longueur des derniers kilomètres. Mais quelle splendeur !