Etape 44 : Garanou / Encamp, Andorre
- Rémi Collavet
- 30 juil. 2018
- 2 min de lecture
149 km / 6h44 / 3006m D+ / 1 col répertorié (Col de Puymorens)
Dernière étape pour cette troisième période ! Je suis ravi de pouvoir me reposer au terme de cette journée car les premières étapes pyrénéenne ont été particulièrement exigeante et m'ont demandé beaucoup d'énergie, en partie dû à la chaleur. Départ de Garanou autour de 9h avec une petite ascension dès les premiers kilomètres de cette étape. Pas de col à aller chercher mais tout de même 10 bons kilomètres de grimpette avec des pentes abordables. Les premières pentes empruntent la route menant à la plus grande carrière de talc du monde tout en haut de Luzenac. Je dois à nouveau me frayer un chemin à travers les vaches dégustant leur petit déjeuner. Retour sur Ax-les-Thermes. Je me lance ensuite dans la longue ascension en direction d'Andorre. La route est agréable pour les jambes car le revêtement est très correct et les pourcentages sont moyens et réguliers, ce qui facilite l'ascension. En revanche, elle ne l'est moins pour la tête. En effet, il s'agit d'un axe très fréquenté en raison des prix attractifs du tabac, de l'alcool et de l'essence que l'on peut trouver au Pas de la Case, à la frontière franco-andorrane. Beaucoup de circulation, à nouveau une grosse chaleur ainsi qu'une montée plutôt monotone dans un premier temps. A quelques kilomètres des sommets, la route se sépare. D'un côté, le Port d'Envalira, col par lequel je ressortirai d'Andorre, une fois mes deux jours de repos terminés. De l'autre, le Col de Puymorens. C'est donc cette seconde voie que je vais suivre pour venir à bout de la seule difficulté répertoriée de la journée pour un total de 27,7 km d'ascension à 4,4% de moyenne. Je bascule ensuite et me dirige vers l'Espagne. Au bout de la descente, je passe la frontière vers 13h. Viens ensuite la longue traversée entre Puigcerdà et La Seu d'Urgell, près de 50 km plutôt vallonés sous d'écrasantes températures. Andorre ne comporte que deux portes d'entrée et c'est donc par la porte espagnole que je vais rentrer dans la principauté. Une dernière ascension que je redoutais au vue de mon état de fatigue mais qui s'est finalement bien passé grâce à l'hasardeuse rencontre d'un étrange individu. Un cycliste espagnole plutôt costaud, avec des mollets aussi gros que mes cuisses, en k-way ... sous cette chaleur folle ! Je l'ai rejoins juste avant la douane et nous avons parcouru les derniers kilomètres ensemble. Il m'a emmené jusqu'à une fontaine d'eau fraîche et m'a fait les relais jusqu'au bout. Un grand merci à lui ! Toujours par hasard, je suis tombé sur l'équipe du Stade Toulousain en plein stage à Andorre-la-Vieille. J'essaierai de les recroiser mercredi. J'arrive donc à Encamp vers 16h où je découvre le petit appartement dans lequel je vais profiter pleinement de mes deux journées de repos !