134 km / 5h50 / 3071m D+ / 3 cols dont 1 répertorié (Port d'Envalira)
Départ de cette quatrième période d'aventure et retour en France, voici le programme du jour. Je débute cette étape par le terrible Collada de Beixalis. A peine quelques centaines de mètre pour sortir d'Encamp et me voilà au pied de cette monstrueuse ascension. 6,6 km à 8,4% de moyenne, le profil n'est pas très effrayant et pourtant ... Les 3 premiers kilomètres sont abominables avec des tas de petits murs entre 12 et 18% ! Les jambes sont encore froides mais le temps, lui, est déjà très chaud ! C'est donc avec beaucoup de difficultés et de souffrance que je parviens à franchir le sommet de ce Collada de Beixalis, ces derniers kilomètres étant, par chance, plus digestes. Petite descente vers Anyos et on remonte. Le Col d'Ordino (9,9 km à 7%) se dresse maintenant devant moi. Une ascension assez coriace également mais qui semble facile après avoir dépassé le col précédent. Je retrouve donc de supers sensations dans cette difficulté que je passe donc sans trop de problèmes et de manière plutôt agréable. La descente du Col d'Ordino offre un très beau point de vue sur ces lacets en contrebas et sur la vallée principale de la principauté d'Andorre, sur laquelle je me rend par la suite afin me lancer dans la dernière ascension de la journée : le Port d'Envalira. Un profil tout à fait différent : 26 km à 5,2%. Je retrouve la route principale d'Andorre avec sa circulation importante. La température se fait plus agréable au-delà de 2000m. La route est belle et semble se perdre entre les cimes environnantes. A 2408m, j'atteind le col le plus haut des Pyrénées ! Désormais, le plus dur est fait puisqu'une longue descente m'attend en passant le célèbre Pas de la Case puis la douane française. Je retrouve ainsi la route que j'ai emprunté à l'aller, heureusement moins fréquentée entre midi et 14h. Je repasse par Ax-les-Thermes avant de poursuivre sur la nationale jusqu'à Tarascon-sur-Ariège, mon lieu d'arrivée de demain. Je passe ensuite sur la rive droite de l'Ariège afin de rallier Foix et son beau château. Je sens clairement la différence de chaleur une fois redescendu sous les 1000m d'altitude. Fini la fraîcheur, retour de la lourdeur du soleil ! J'arrive en milieu d'après-midi à Foix chez Didier et Colette, des randonneurs en tandem avec pleins d'expérience à partager ! Merci beaucoup pour votre accueil !