top of page

Etape 53 : Pontacq / Arras-en-Lavedan

  • Photo du rédacteur: Rémi Collavet
    Rémi Collavet
  • 11 août 2018
  • 3 min de lecture

129 km / 6h42 / 3352m D+ / 3 cols dont 1 répertorié (Col du Tourmalet)

Que la montagne est belle ! Comment peut-on imaginer, en voyant de si beaux paysages, ne pas aimer le Tourmalet ? Merci au plus grand col pyrénéen de m'avoir offert un tel spectacle ! Des images et des émotions pour la vie. Départ de Pontacq ce matin, en direction de Lourdes dans un premier temps. Je quitte la route principale pour pouvoir me faufiler dans le centre de la ville. Je passe notament à côté du sanctuaire Notre-Dame de Lourdes et de la basilique Notre Dame du Rosaire. Il y a déjà énormément de monde dans les ruelles de ce centre de pélerinage qui attire chaque année près de 6 millions de pélerins et de voyageurs du monde entier. Une fois ressorti de Lourdes, je traverse une zone très vallonée pour me rendre de l'autre côté à Bagnères-de-Bigorre. Je franchis donc deux cols : Le Col de Lingous d'abord puis le Col de Saoucède en haut duquel je rencontre un groupe de cyclistes ainsi qu'un couple de new-yorkais avec qui j'ai pris plaisir à discuter. Une fois les jambes bien échauffées après ces deux petites difficultés qui ne sont tout de même pas à sous-estimer, il ne me reste plus qu'à effectuer une dizaine de kilomètres entre Bagnères-de-Bigorre et Sainte-Marie de Campan, point du départ du mythique Col du Tourmalet. 17,2 km à 7,4% de moyenne, un profil effrayant à la hauteur sa réputation ! Et celle-ci n'a pas de raison de s'inquiéter ... les mots manquent pour décrire le phénomène. Je retrouve, à l'image des très grand noms alpins, un engouement exceptionnel avec une foule des grands jours. Automobilistes, motards, randonneurs et cyclistes, chacun monte à son rythme et participe à la formidable passion autour de cette véritable icône ! Au niveau de l'effort à fournir, évidemment il est conséquent ! Les 5 premiers kilomètres sont relativement accesibles et permettent de se mettre en jambes. Les 12 suivants ne laisseront plus de répit, avec une pente entre 8 et 10%, d'une régularité assez étonnante. C'est avec beaucoup de joie que je retrouve enfin de la puissance et mes jambes en bonne forme, elles qui me faisaient défaut ces derniers jours. Au niveau du cadre, que dire si ce n'est citer tous les synonymes du mot magnifique ? C'est un autre monde dans lequel nous sommes transporter le temps d'une ascension ... facile d'oublier la douleur lorsque l'environnement est hors du commun. Et quel plaisir de partager ces émotions avec l'ensemble de ces cyclistes de tout niveau venu s'émerveiller autour de moi. A ce sujet, j'ai eu la bonne surprise de trouver un grand nombre de cyclistes femmes sur les pentes du Tourmalet aujourd'hui. Ces dernières sont en général relativement discrète et minoritaire sur les ascensions, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui ! Alors, chapeau mesdames ! Il y aurait de quoi parler des heures au sujet du Tourmalet ... En bref, clairement l'un des plus beaux de France ! Un col qui fascine et qui, au terme d'une ascension sévère et exigeante il ne faut pas l'oublier, rempli les yeux et le coeur de ceux qui en viennent à bout. Après cet instant magique, je redescend par le versant de Luz-Saint-Sauveur pour rejoindre Argelès-Gazost. Je fais étape ce soir à Arras-en-Lavedan, un peu plus haut, chez Michel et Marie-Ange, un couple passioné de vélo, des gens formidables, d'une très grande gentillesse avec qui j'ai été enchanté de partager un moment de mon aventure. J'ai également eu la chance de rencontrer leur fille Emilie et son mari Guillaume, un jeune couple tout aussi sympathique, dont j'ai été très heureux de faire la connaissance. Merci à vous tous pour votre accueil fabuleux !

 
 
 
bottom of page