134 km / 5h52 / 2721m D+ / 5 difficultés dont 2 répertoriées (Col du Cucheron et Col de Portes)
Après 117 jours de vélo et des étapes plus folles et difficiles les unes que les autres, je n'ai jamais ressenti ni crampes ni courbatures. Il n'aura fallu que d'une heure à courir sur un terrain de foot lors de ma journée de repos de la veille pour me rendre tout cabossé. C'est donc avec les jambes lourdes que je quitte Izeron. Plus de détours désormais, je ne ferais que me rapprocher de Saint-Jean ! Je prends la direction de Grenoble par l'itinéraire suivant : Vinay, Tullins, Moirans et Voreppe. Au niveau de cette dernière ville, je bifurque au nord dans le massif de la Chartreuse par le Col de la Placette (5,4 km à 6,4%), première difficulté de la journée. Court et accessible, il ne pose pas de réelles difficultés. Je poursuis vers Saint-Laurent-du-Pont et Les Echelles avant d'emprunter une sympathique route de montagne au dessus du Guiers Vif, qui coule en contrebas, menant à Saint-Pierre d'Entremont. J'attaque alors la seconde ascension, le Col du Cucheron (8,5 km à 5,9%). Légérement plus long que le précédent, mais pas bien plus méchant. Tout se passe bien ! Paradoxalement, les jambes tournent bien malgré les courbatures et le retour du soleil et des bonnes températures rendent l'étape très agréable. Descente sur Saint-Pierre de Chartreuse et remontée sur le Col de Porte (8,3 km à 6,3%), un copié-collé du Col du Cucheron ! Même décor, même cadre tranquille, même sensations ! J'obtiens deux cols cadeaux dans la descente en franchissant le Col de Palaquit et le Col de Vence. Une descente gâchée par les travaux présents autour de la commune du Sappey-en-Chartreuse, la route entièrement gravillonée sur plusieurs kilomètres m'ont contraint à une descente très prudente et peu agréable jusqu'à Corenc, en périphérie de Grenoble. Les kilomètres suivants seront très pénibles également puisqu'il a fallu sortir de cette zone urbaine peu adaptée aux cyclistes. Feux tricolores à répétitions, bande cyclable mal entretenue, circulation soutenue, piétons, ralentisseurs, etc ... Je ne crois pas avoir réussi à combler 1000m consécutifs sans poser le pied à terre. C'est seulement à la sortie de Saint-Nazaire-les-Eymes que je retrouve de bonnes conditions de circulation. Il ne reste plus beaucoup pour rejoindre Le Touvet par Crolles, Lumbin et La Terrasse. Je profite de mon arrivée au Touvet pour rendre visite à Emmanuelle et Laurent, des amis de la famille avant de me rendre chez Francis et Anne, mes hôtes du soir. Un grand merci pour votre accueil !!